L’ urbanisation, au défi de la capacité limite de charge des écosystèmes
DOI :
https://doi.org/10.26253/heal.uth.ojs.aei.2023.1886Mots-clés :
Capacité de charge des écosystèmes, Politiques urbaines, Urbanisation, Empreinte écologiqueRésumé
Depuis le rapport Meadows, un ensemble de groupement scientifiques, des institutions internationales et des ONG établissent l’état de la planète Terre et ses évolutions. À l’ère de ce qui est dénommé l’anthropocène, il s’agit de s’interroger sur la capacité de l’espèce humaine, responsable de ce basculement, à pérenniser les grands équilibres et les conditions de vie sur terre, son habitabilité. Du fait du rapport de l’humain aux écosystèmes, le champ de l’urbain est précisément indiqué pour en apprécier les possibilités. Avec l’empreinte écologique, il est possible de mesurer cet impact ainsi que la capacité de charge des écosystèmes et leur biocapacité qui constituent de ce point de vue des éléments focaux pour toute analyse intégrant à la fois l’environnement et la place de l’humain. Le dérèglement climatique renforce les responsabilités et la nécessité de l’action. En établissant un rapide état des lieux, il apparaît que les logiques dominantes et les décisions prises au niveau international, régional ou local ne permettent pas de relever les défis posés. Une refonte structurelle des approches s’impose. Refonder le «penser» et «l’agir» humain, faire émerger une «biosophie», pour une habitabilité de la Terre, paraît une urgence. Elle révèle la nécessité d’une approche holistique, à la fois transversale et horizontale, reposant sur deux éléments majeurs, l’équilibre des écosystèmes et les conditions de vie des espèces dont l’humain.
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